mardi 27 décembre 2016

Pas de feux d'artifices le 31 promis.

J'ai toujours préféré les feux d'arti-fesses. Ca dure plus longtemps, on peut avoir plusieurs climax. ET je n'ai pas à partager le spectacle avec une horde de gens qui ne sont pas de mon niveau.

jeudi 10 septembre 2015

bzzz... bzzz...

Suite à un article qui parle d'une étude démontrant que moins on est instruits, plus on vote F.N et à des commentaires disant qu'on peut très bien être instruits et idiots, pour voter autre chose (genre P.S): "Il peut y avoir des gens qui ont des RAISONS, bien calculées, généralement égoïstes et à bénéfices immédiats, de voter à droite, oui. C'est oublier qu'à chier sur le paillasson du voisin, on incite le voisin à faire de même et que même si celui est constipé, l'odeur et les mouches ne connaissent pas de frontière."

vendredi 4 février 2011

un apparté...

Tiens, je sais que je n'ai pas écrit depuis longtemps, que voulez vous... trop de taf. pas plus, pas moins.

mais voici un message que je viens d'envoyer à la direction de Sushi Shop, aujourd'hui, même... je vous laisse deviner les détails (:

Bonjour, je voudrais vous informer qu'un de vos livreurs doit avoir l'intention de se suicider. En effet, je viens, il y a quelques minutes, ce vendredi soir vers 22h10, de le croiser sur l'avenue de toulouse, à montpellier. Il a grillé un feu, tout en venant de ma gauche dans un lieu où la priorité est définitivement à droite, avec probablement l'intention de finir sous mes roues. J'ai pu heureusement l'éviter mais il a manifestement mal pris d'avoir raté sa tentative de suicide et après plusieurs manoeuvres afin de me pousser à lui rouler dessus, il a fini par rouler à contresens puis, par me doubler par la gauche alors même que j'avais mis mon clignotant pour tourner à gauche !... et qu'il y avait une double ligne continue. Le carrefour en question, avenue de toulouse/rue des chasseurs est connu pour être dangereux. Nul doute qu'il espérait finir ses jours sous mes roues ou celles d'un des véhicules présents dans le carrefour. Je ne peux que vous supplier de retrouver ce livreur et son scooter: il pourrait bien arriver à ses fins et vu son controle discutable de son véhicule, il risque d'entrainer d'autres personnes qui, elles, ne sont ni livreur, ni suicidaire. Dans l'espoir que vous comprendrez où je veux en venir, veuillez agréer mes salutations distinguées. M. C.

Bon, je m'attends à trois situations:
- ils sont aussi cons que leur livreur et prennent çà pour des menaces (de nos jours, hein... on s'attends à tout !)
- ils s'excusent et gronde le crétin livreur
- ils s'en branlent.

évidemment, je vous laisse imaginer celle que je suppose la plus probable...



....c'est celle qui rend sourd.

lundi 1 mars 2010

vomir le reste du monde, qu'est ce que ca fait du bien !

J'ai compris. J'étais en train de me faire des réflexions sur le bien, le mal, tout ca, où allons nous, où sommes nous, quand est ce qu'on mange, qui sera le prochain champion de la WWE à Wrestlemania 26 ? La tête pleine de ces questions absolument fondamentales, sur lesquelles des générations de philosophes se sont penchées. Un peu trop penché pour la plupart, vu ce que leurs descendants, les philosophes actuels, nous sortent comme âneries à peine dignes d'un pilier de bistrot arlésien un soir de corrida (ou un ch'ti un soir de coquerie).
Donc, je déambulais et puis, je cherchais à saisir le plaisir malsain que j'avais à vouloir hurler sur les toits la bêtise des autres tout en leur vomissant dessus. De fil en trope, j'en viens à convenir qu'il y avait un vrai plaisir à défouler, tout en ironisant dessus ce qui remet les choses à leur place souvent, la haine qu'on avait de la bêtise des autres.

J'ai alors compris pourquoi Desproges avait fait le proc' des flagrants délires puis, ensuite, sans remords, les chroniques de la haine ordinaire. Oui, il racontait la haine qu'il avait de la connerie ordinaire. Il y prenait un plaisir non dissimulé. Il racontait aussi la haine qu'il avait de sa propre connerie... c'est ce qui faisait de lui un vrai humouriste. Pas un des ces machins à peine plus évolués que les plus basses pitreries de Laurel et Hardy qu'on nous sert à la queue leu leu depuis quelques années. Avec Devos, le dernier vrai humouriste est mort, après Desproges, après Bedos (si si, il est mort... même si son corps est vivant mais le personnage, lui, est mort), après Bruno Carrette et d'autres... Certains, parfois, sans s'en rendre compte, arrivent à leurs chevilles, mais comme ils ne s'en rendent pas compte, ils retournent vite à leurs pitreries de pissotières. Hein mickael ?

J'en aurais des choses à vomir, des bêtises sans nom à hurler tout en me foutant de la gueule de ceux qui les sortent ou les soutiennent.
Heureusement qu'il y a ce qu'on appelle "le devoir de réserve", qui consiste grosso modo, à ne pas dire les vérités qui fâchent sur les gens de sa boite et, surtout, surtout, sur les gens qui dirigent. Cela ne concerne QUE les vérités qui fâchent. Celles qui ne fâchent pas, évidemment, passe moi la pommade, cousin ! Et ca ne concerne pas les mensonges, et non ! Si on colporte des mensonges sur sa boîte, çà n'est pas enfreindre le devoir de réserve, non: c'est de la diffamation. Semble t'il, çà coûte moins cher, ce n'est pas marqué comme une faute professionnelle... bizarre.

Je crois que je commence à comprendre pourquoi la politique fonctionne comme elle le fait ! arf' arf' !

C'est une des raisons pour lesquelles Desproges avait une haine ordinaire relativement bien portante concernant les politiques, de tout bord. Certes, ils sont nécessaires pour le fonctionnement d'un société mais actuellement, les notres sont surtout des parasites ou des fous.

Alors quid ? Doit on se laisser aller, prenant du coup de le risque de perdre son taf ? C'est que par les temps qui courent, il paraitrait que ca serait hasardeux ! Vi, ma bonne dame, y parait, à c'qu'on dit, qu'c'est la crise. Là, tout le monde se chie dessus, prêt à accepter les pires bassesses pour garder ce qu'il croit lui appartenir. C'est bien là, l'erreur. Rien ne nous appartient indéfiniment. Je me demande toujours si je dois le rappeller à certains. Vous êtes vieux. Plus que moi. Et oui. Et donc, je gagne.

C'est bien là, le principal ressentiment des plus vieux, la justification jamais avouée des plus vieux sur les plus jeunes. Pour les uns la vie est devant quand les autres regrettent leurs actes manqués qui sont loin derrière.

Perso, je m'en fous, moi aussi, un jour, je serais jeune, beau, j'aurais vingt ans, les femmes à mes pieds, je serais une rock star interplanétaire. Jusqu'à la nébuleuse du crabe. Oui, madame skywalker.


Doit on se retenir ? Et laisser gangréner, pourrir la chose, le ressentiment ? Hurler sa haine sans un sac en papier et fermer le sac ? Sauf que dans la réalité, fermer le sac n'a pas grand incidence (ou alors va vite voir ton dentiste, mon zami !) et hurler dedans non plus.

Il y a des moments où il faut dire les choses... et assumer. Sinon, on finit rabougri, aigri. On se recroqueville de l'intérieur comme un fruit sec pourri dès le début. Ca se lit sur le visage des gens, çà, saviez vous ?

C'est pourquoi je ne m'entourne que de gens avec un visage rayonnant, qui se foutent de leur cache misère hypocrite qu'ils appellent politesse, de leur peur que leur collègue ou leur employé dénonce leurs égarements dûes à la folie ou à l'incompétence, peur qu'ils appellent "devoir de réserve" et de leur nain opportuniste qu'ils appellent "leur président".

Avec eux, je passe d'excellents moments, à rire de tout, de n'importe qui, à célébrer la vie, l'instant présent, à profiter des bonnes choses, à me remplir la panse de bonne musique et les oreilles de vins capiteux (ou l'inverse... plutot l'inverse, même !). Nous sommes les cigales des temps modernes, parmi ses fourmis plus souvent rouges ou brunes que noires mais toutes aussi préoccupées par remplir leur besace sur le dos des cadavres passés, présents ou à venir, y compris ceux de leur propre lignée.

dimanche 28 février 2010

Hymne à la joie

L'humour est la politesse du désespoir. Vous n'apprenez pas de ma bouche cette phrase. Non seulement, elle n'est pas de moi mais en plus, je la sors et ressors souvent.

J'en connais plusieurs de mes amis qui ne diront pas le contraire. C'est vous dire à quel point je suis souvent désespéré.

On peut se demandner "mais pourquoi est il si gooooth ?" et là réponse n'est pas "parce queeeeeee", bé non. C'est pas gratuit. Evidemment, la perte de confiance en l'humanité, arrivée bien plus tard qu'on ne pourrait croire, et d'autres choses du même ordre ont fait le lit de cette mélancolie. La folie, que je rencontre à tous les coins de rue, même aux plus improbables mais surtout dans les plus hautes sphères, la folie des grandeurs, la folie des murs qu'on s'impose, la folie dûe à la peur permanente de ce que vous réserve la vie, la folie de l'argent, la folie du "qu'en dira t'on ?", etc... Ces folies qui me semblent tellement improbables, tellement folles, justement. Comment peux t'on imaginer la vie de ceux qui se castrent plutot que d'oser exister ? Comment imaginer ceux qui bruleraient tout, père, mère, enfant, cousin, chien, chat, cochon d'inde (pauvre bêt' !) pour arriver à leurs fins.... ou à leurs visions ? Leurs visions tellement impossibles, qu'une armée de cadavres (c'est une image, mais pas que) à leurs pieds n'y suffiraient pas. Ceux qui manient les mots sans bien réfléchir à ce qu'ils veulent dire ? Ou ceux qui, à chaque fois qu'un écueil arrive, sont prêt à toutes les échappatoires, quitte à passer aux yeux de tous pour des incapables, des lâches, des ignorants ou des pauvres gens ? Comment imaginer ces vies là ?

Et c'est pourtant moi le fou. C'est moi, l'original, celui qui ne rentre dans aucune case, celui qui ne convient jamais là où il est. J'évolue pourtant dans des milieux où des huluberlus, des affriolants, des hallucinés de la fringue, des totaux malades de l'apparence extérieure, des hauts gradés du désordre vestimentaire ou capillaire, j'en trouve à la pelle ! Longtemps, je me suis dit que je ne pourrais évoluer qu'au milieu des zazous, des punks, des excentriques, des gens que la société appelle, histoire de dire que c'est la faute à leur créativité débordante (ou pas): "artistes".

Ouais bé non. Pour les artistes, je reste un technique, un machiniste, un scientifique bioniqué, un electroniqué de la neurone à création. C'pa'faux. Pour les techniques, les scientifiques, évidemment, je suis un loufoque, un non rigoureux, un trop dilettante, un exotique...

Vous m'emmerdez avec vos cases. Autant je peux comprendre la nécessité, pour communiquer, des adjectifs, des étiquettes et des tiroirs. Autant, je ne comprends pas celles de vouloir mettre les gens dans des cases voire, pire, de les y forcer à y entrer, de gré ou de force mais de force le plus souvent, tant l'homme est plus prompt à tenter d'imposer sa volonté à son voisin, qu'à vouloir changer ses idées bien arrêtées.

Bref, tout çà, oui, çà n'aide pas à un certain blues. On y englobe aussi, plus largement, les délires totalement inconsidérés de la majorité de nos politiques (pas tous, pas tous, non non, ne tombons pas dans la facilité. c'est trop facile de dire "tous pourris" ou "tous incompétents") et tout un tas d'autres choses.

Mais non, la vraie mélancolie, celle que vous ne voyez pas, celle qui vous prends la nuit, dans un rêve, où votre inconscient vient vous rappeler qu'il est là, qu'il influence chacun de vos pas, que vous n'êtes que le second maître après lui de votre corps et, pour une fois, soyons ésotérique un chouya, de votre âme.

La mienne, tient en deux choses. D'abord, je ne suis pas un véritable créatif. Je ne sais pas démarrer de rien. Par contre, à partir d'une base de quelqu'un d'autre, là, ca fuse dans tous les sens. Je fonctionne de la même façon sur le plan créatif que sur le plan scientifique. Ce qui ferait de moi un mauvais chercheur, autant qu'un mauvais compositeur. Y'a que la plage blanche qui m'effraie pas trop, mais çà, c'est juste parce que j'ai appris à transcrire mon verbiage (blah blah blah) que tout le monde sait être ininterrompu par écrit. Evidemment, les habitués de l'essence ordinaire vous diront que c'est le tempérament des gens du sud. Vous savez, les marseillais, c'est bien connu, ils parlent trop, ils ne peuvent pas tenir leur langue, et puis, hein, Marseille, c'est la première ville arabe traversée par le Paris Dakar, et puis, hein, premier port de France, alors c'est la porte de l'Orient, alors, hein, voyez, hein, c'est des gens pas comme nous, hein ! Mais l'Orient, la plupart des essences ordinaires, ca leur convient en kebab ou dans leur télé, mais sinon: "oulah ! chuis pas raciste, hein, mais les gens du sud... "
VA CHIER AVEC TON RACISME ORDINAIRE !! J'emmerde les connards bouffis qui me font des blagues en alsacien histoire de vérifier si je suis du pays ! Comme si çà s'entendait pas ?! J'emmerde les connards de bretons même pas né en bretagne qui me cassent les alibofis à regarder de haut tout ce qui n'est pas "ker" et qui considèrent tout ce qui est à l'ouest de rennes comme chié du cul de Zeus !  Je pourrais tout aussi hurler de rire en voyant leurs statistiques barométriques ou bien les invasions d'algues vertes sur leurs plages trop longues, trop pétrolées et surtout, trop pleines de congés payés qui n'ont pas les moyens de descendre jusque sur les miennes ! J'emmerde les enfoirés qui se donnent bonne conscience en allant voir un artiste maghrébin ou sud américain mais qui vomissent des banalités de racisme raclure de fond de bidet à chiottes dans leur bureau tout blanc, dans leur bagnole finalement aussi étriquée que leur conscience.

Bref, plus je connais les hommes, plus j'aime mon ordinateur. plus je connais les femmes, plus elles ressemblent aux hommes, ca va pas çà, non ca ne va pas !!!!

Un jour, il y a longtemps, j'étais dans un lieu alors familier. Il y faisait sombre mais c'était fait pour. En allant faire quelque chose de très classique, au détour d'un soyeux barrage de fils d'elfe, je vis ce qui reste le plus beau visage qu'il m'est été donné de voir. A l'instant même où j'ai croisé son regard, j'ai su que je ne voulais qu'une chose: la rendre heureuse. Une illumination comme on ne croit que seuls les fillms peuvent en montrer. Je me foutais de savoir si le reste du monde partageait ou pas mon avis. D'ailleurs, le reste du monde n'existait pas en cet instant précis. Il y a des visages lumineux, des visages doux, des visages jolis, des visages apaisants, des visages qui vous mettent du baume au coeur ou la joie dans l'âme, des visages qu'on veut toucher, d'autres qu'on ose à peine effleurer du regard. Ce visage là, mes amis, était tout cela en même temps.

Un jour, il y a longtemps, j'ai pu toucher ce visage. J'ai essayé de lui témoigner tout cela, mais j'avais encore trop peur de certaines choses. J'avais des idées arrêtées et justement, ces idées là, elles arrêtent surtout ceux qui les ont. Néanmoins, je l'ai chéri, je l'ai glorifié, j'ai prié un dieu que je connais pas et qui n'existe pas pour savoir comment le ravir, comment lui faire arborer ce sourire qui me rendait si fier d'être là, si heureux de l'instant présent, si vivant. J'ai senti la perte qui arrivait et je l'ai repoussé aussi longtemps que j'ai pu.

Un soir, il y a longtemps, ce visage est allé illuminer d'autres âmes, surtout parce qu'il ne pouvait croire en ce que j'étais. On pourra dire aussi que je n'ai pas su lui montrer. Je l'ai perdu de vue.

Un jour, il y a moins longtemps, j'ai revu ce visage. J'étais tellement heureux que je n'avais pas compris ce qu'il s'était passé. Je voyais ses traits et cela me suffisait: mon esprit reconstituait le reste de cette magie et je croyais donc que ce visage était bien celui que je chérissais. Je lui ai témoigné une fidélité dont peu de gens sont capables, porté en plus par le fait d'avoir aboli à jamais les idées arrêtées de mon vocabulaire sémantique.

Un soir, il y a encore moins longtemps, au détour du même barrage de fils d'elfe, à la fin d'une phrase, le voile s'est déchiré. J'ai compris que le visage était mort, sa lumière partie, sa magie éteinte à vouloir atteindre, justement, une idée arrêtée que je n'avais pas vue, cachée derrière ses yeux couleurs titane, derrière un coeur devenu couleur de pierre pour essayer de cacher sa couleur rose de petite fille qui ne voulait pas grandir. Comme toute chose morte, qui n'existe plus que dans les lieux de leur gloire, ce visage me hante. Il me hantera, je pense, toute ma vie. Certaines blessures ne guérissent jamais, surtout qu'elles n'apparaissent pas, ni n'arrivent, comme des blessures ordinaires. Mon inconscient continue de chérir une chimère, un masque de lumière qui s'est éteinte depuis des années. Il lui invente des vies, des mots, des actes. Chaque invention de mon inconscient me laisse, la nuit, fiévreux sur mon lit, le cerveau en ruine, l'âme déchirée entre les griffes du regrets de m'être réveillé et les tentacules du remords d'avoir laissé mon esprit vagabonder jusqu'à la demeure, toute enfouie au plus profond de mon être, du fantôme. La sueur âcre, le corps martyrisé, le coeur en chamade, la poitrine oppressée et la conscience en révolte de ne pas être totalement maître de cette bête tapie: mon insconscient. Le misérable homoncule que je suis tente de se rendormir, espérant que le peu de sommeil qui lui reste va lui apporter un oubli bienfaisant. Hélas, les blessures du fantôme sont aussi profondes et réèlles que si elles avaient été portés par le visage de son vivant, avec l'inéluctabilité en plus !

Je pense que cela ne cessera jamais. Il n'est pas impossible que j'en rencontre un autre, qui sera peut être même encore plus fort, mais celui ci restera toujours là. C'est mon fardeau. D'autant que je suis fier d'avoir su rester honnête avec ce visage, de son vivant, quand tant d'autres l'ont trahi. Je suis fier d'avoir su voir en lui ce qui était ces vraies qualités avant qu'un postiche à pattes, attiré uniquement par les deux air-bags permettant d'amortir le choc qu'on recevait en croisant le regard de ce visage, ne l'assassine sans même s'en rendre compte. Je suis fier de ce que nous étions et de ce que nous aurions pu devenir. Ce sentiment, mêlé au goût de cendres qui accompagnent dans la mémoire humaine celui d'un gâchis gigantesque, est indissociable de ce que je suis.

Un proverbe japonais dit: "tout homme a trois coeurs. Le premier dans sa bouche, qu'il montre au tout venant. Le second, plus secret, dans sa poitrine, qu'il montre qu'à ceux qui lui sont cher. La troisième, il est tellement secret, tellement enfoui, que l'homme lui même ne sait où il est ni quand il se montre"

Chez moi, les trois sont noirs. Voyez y une phrase à la gotho-schtroumpf si ca vous chante ou voyez dans ce texte du romantisme tout naze, je m'en bat l'oeil.

vendredi 16 octobre 2009

Allo maman bobo, j'ai le zizi qui d'vient tout grooooos

Bon, bon, là, y'a pas: je suis obligé d'aller taper sur mes camarades de biture, mes compagnons de discours graveleux, mes condisciples d'adoration de la femme.

Sur un forum tutafé honorable, dédié essentiellement aux tribulations et fanatismes envers les bruits divers (et souvent avariés) que certains givrés de la neurone à son empilent dans des ordres souvent maladroits, parfois intéressants et trop souvent n'importe comment (comprenez musiques electro et industrielles), l'un lance un topic qui se veut subversif.

Il faut commencer par le commencement disait Lapalisse. Voyons ce que nous donne le meilleur dico au monde (sans ironie, je pense vraiment cette phrase), Wikipédia:


Subversion vient du latin subvertere : renverser. La subversion désigne un processus par lequel les valeurs et principes d'un système en place, sont contredits ou renversés.

Chacun peut lui conférer un sens positif ou négatif, en fonction de sa propre position par rapport aux valeurs du système en place ou à celles dont se réclament les acteurs de la subversion.
La subversion peut être appliquée dans de nombreux domaines, en fait, partout où l'on se réclame de valeurs et de normes : politique, social, culturel, artistique, religieux, moral, sexuel, etc.
Elle constitue souvent un outil utilisé pour déstabiliser ou renverser un système, par exemple, dans le cadre d'une révolution ou bien d'une guerre, afin de fragiliser l'ennemi de l'intérieur. Elle peut faire partie d'une stratégie bien déterminée. Par exemple, elle a beaucoup été utilisée pendant la Guerre froide entre les États-unis (et ses alliés) et l'URSS (et ses alliés).
Elle peut aussi - plus simplement - servir à faire évoluer les valeurs du système en les remettant en cause.
Enfin, elle peut être sublimée à travers le symbole et la représentation artistique.
De par sa nature, la subversion est souvent l'objet de censure et de répression.

Ceci étant dit, nous pouvons revenir à nos moutons, même si ceux qui postent sur ce forum ont rarement l'haleine fraiche (jeu de mot débile, mais vous devriez être habitués maintenant) vu les quantités de liquide généralement houblonné ou anisé (mais toujours alcoolisé) qu'ils ingurgitent, trop souvent dans leur coin et pas assez souvent en me tapant amicalement le dos, bande de boit-sans-soif qui me laissent ruminer ma geekitude tout seul !

Donc, le débat partait, si je me souviens bien (mais les tapes amicales me secouent le cortex et y'a trop de jolies filles en ce bas monde, résultat: j'ai des absences.... ) sur le Nobel d'Obama.

Quoi ? Bah oui, un noir président ET nobellisé, l'afrique avait le sien, les USA ont voulu le leur. Evidemment, en Europe, on va avoir du mal... avant qu'un black soit président en France ou en Allemagne, je serais devenu maitre du monde... et deux fois d'affilée !
Quand à la russie ou l'asie, hahahahahahaha !!!!

Et donc, vazy qu'on lui a filé le nobel trop vite, vazy que ca cause de comptoir. Alors évidemment, ca vole un peu plus haut de l'indignation que celle du blanc cass du bisteor du coin. Néanmoins, ca emporte pièce un tantinet, ça oublie l'histoire, la géopolitique, et également qu'il vaut mieux se taire et passer pour un con, plutôt que de faire comme moi (l'ouvrir et confirmer le doute)


Rapidement, nous arrivons sur le poncif direct from Stalingrad 60's : c'est un américain, il mène deux guerres, il tue des pitinenfants, il viole les vieilles dames afghanes et vole le sac des petites filles irakiennes. Ou l'inverse.

Evidemment, je me vautre comme une merde en oubliant à nouveau l'adage que le sage ferait mieux de fermer sa gueule quand on cause politique, mais que voulez vous ? C'est la déformation professionnelle de ces quatres dernières années à essayer d'inculquer un peu de méthode et de culture à des homoncules estudiantins aussi mal dégrossis que moi à leur âge (mais fort heureusement pour certains d'entre eux, bien moins cons)

Oui, quand j'étais jeune, j'étais très con. Je suis resté très jeune... héhéhéhéééééhéhéééé (<= rire niais)


Sur ce, l'un des initiateurs du topic le plus subversif du monde (après, libé et le monde, c'est dire qu'il y a de la marge), nous sort que la guerre, ben c'est pas subversif, et que S. G (une nana qui vend son image à poil, parfois animée, souvent interdites au moins de 18ans) ben c'est subversif.

Rien de plus facile, évidemment, de rappeler qu'une nana qui vends ses charmes, n'a rien mais alors vraiment rien de subversif. On fait difficilement plus établi comme système.
Dans le même registre, John Water (ou Divine) était subversif, çà, oui. Mais miss poupouffe avec son look de babybat américaine prémachée, on nage dans le conventionnel à mort. Bon ok, y'a pire. Déjà, on avait évité une pétasse bimbo à cul plat (beurk) et à seins en plastique (où puis je aller vomir ?), aussi maquillée qu'une loi de simplification juridique de l'UMP et plus bronzée artificiellement qu'une suédoise dans un film X des années 90.

Et là, dessus, la bande de males en rût, le QI en berne, le vit intérieurement dressé, se pourléchant les babines virtuelles, sous prétexte qu'un autre a laché la mite, nous déballent leur connaissance de la biographie de la (pou)belle. Date, forme des ratounes, age de première photo, et tout le tuttim.

Comment passer de la subvention à la décadence, sans passer par la case révolution (même de chambre), terrrrible !

et quand je le leur fait remarquer, en précisant que les femelles du forum vont un peu se foutre de leurs gueules de males rasées (ou pas), que franchement, ca va leur être difficile de ne pas nous coller le post it du macho qui s'assume pas vraiment sur le front, vous savez quoi qu'y me disent ?

.
.
.
.
.
"Ouais, c'est lui qu'a commencé"


Le sexe faible a rejoint son accord. Il ne se décline plus au féminin que dans les bouquins d'histoire.

mardi 13 octobre 2009

I'm a human noize, I go bzzz bzzz and it's just becauuzzzz (psycho time)

ouais bon, chié, hein, je sais, ca fait six mois que y'a pas une bafouille.

en fait, j'écris sur ma virgule de merde quand j'ai quèque chose à raconter qui prête à rire (oui, je suis prêteur sur gag. et je vous en... met une grosse sur le nez comme d'hab) et là, been, min z'aminches, ce qui m'est arrivé depuis six mois, ca ne fait pas rire. Même mon double psychopathe, qui, comme celui de Desproges, croit toujours en Dieu jusqu'au bout de son cancer, n'en rit pas.

Pour qu'un évènement soit risible, il faut une part de ridicule ou d'absurde, une caricature (même si personne ne la perçoit au premier abord) et c'est justement le but de ce bloblog: faire ressortir la caricature, l'ironie.

Parce que, croyez le ou non, je n'invente RIEN de ce que j'écris ici. Pas un pixel. Même vengeur. (clin d'oeil à un autre psykopat de mes amis à vie)

Et là, ce qui m'est arrivé, ben, nan, c'est pas ridicule, c'est pas caricatural, c'est juste naze. Y'a pas une gloire, ni de ma part dans ma défense, ni de la part des raclures de bidets à chiottes de TF1, aussi grises de mine et de chevelure sans avoir, hélas, su conserver la partie la plus importante de la matière du même nom: la conscience. Celle qui fait qu'on n'a pas besoin d'invoquer le respect à tout bout de champ mais qu'on l'applique à son prochain naturellement, celle qui fait qu'on fait la différence entre son petit égo et le bien être de tous.

Donc, je ne vous dirais rien. nada. que tchi. nitchévo. pod'zébu. zobi. niet.

Parce que je pourrais faire de la pute à ces fils de pubs. C'est une contrepéterie.
Parce que je finirais surtout par mouler comme une merde et je finirais tout couillé. Ce n'est pas une contrepéterie. (mais vous pouvez chercher quand meme)

A la place, je vais faire ce que je sais faire le mieux: parler des brunes, des blondes, des rousses et aussi des autres, chuis pas raciste.

Comme disait Oscar Wilde: "tout ce que j'aime est immoral, illégal ou fait grossir". De toutes façons, sans les tarlouzes anglaises, on serait bien emmerdés !
Bah ouais, y'a rien de mieux que Soft Cell pour emballer sur le dancefloor !
Chantonner Jimmy Sommerville et elles vous prennent pour un homme (ouais, je sais, moi aussi, y'a quelque chose qui m'échappe, mais bon, vous savez les femmes, c'est pas fait comme nous... par exemple, ca n'a pas un sourire débile à l'idée de regarder le catch ou bien christina ricci en tenue d'ève... et çà a ses organes reproducteurs à l'intérieur de son corps... pas comme nous, j'vous dit !)

Bref, vive les tarlouzes de la perfide albion.

Donc, ne pouvant pas vous parler de ce qui est illégal, dans la mesure où il existe maintenant un big brother qui surveille blogs, sites et autres forums...
Ne pouvant pas parler non plus de ce qui fait grossir, PARCE QUE D'ABORD JE SUIS PAS GROS !!!! J'ai juste repris deux fois des pates à midi et ca me ballonne, voila. d'abord.

Donc, reste l'immoral. Et là, c'est pas le petit nicolas qui va venir me chier dans les vegans shoes sur le sujet, vu qu'on fait difficilement plus immoral que ce mec, sa progéniture (passée, présente ou à venir) et sa cour de caniches mondains qui rendraient des points en bêtise crasse à n'importe quel mec du Vlaams Belang.

Et si vous savez pas ce qu'est le Vlaams Belang, allez vous acheter une culture, bordel, je cause à des gens qui ont un cerveau fonctionnel et entretenu, moi, pas à des peul avec 2 watts ! Bon si t'es blonde et coiffeuse, je t'excuse, parce que t'es ma coiffeuse à moi, si t'es brune et pulpeuse, je t'excuse parce que tu va me laisser ton numéro de téléphone, afin que je vienne te dessiner des estampes chinoises deux ou trois fois d'affilée et sans figure imposée, sauf, bien sur, la mienne (de figure) sous ta jupe.

Donc l'immoral. ou l'immonde. c'est souvent à peu près pareil, c'est donc normal qu'on s'y trompe. tout l'immonde peut se tromper, n'est ce pas ?

Récemment, je venais poser ma tete (ainsi que le rembourrage ci dessous inclus, dédié généralement à l'assise sur une chaise, qu'on appelle ma paire de fesses, mais que les jolies filles ont le droit de l'appeller "beau cul" ou "mamaaaan, lekukilaaaaaa jveu'l'mèèème dans mon liiiiit" mais je conviens que c'est un peu alambiqué)
Donc, mes fesses et ma tete, alouette, dans un bar où je viens les y poser fréquemment, d'abord parce que les sièges y sont nombreux (pratique pour poser les fesses), que les serveuses sont jolies et pulpeuses (pratique pour poser la tête mais plus périlleux) et pis surtout y'en a une, c'est copine. ouais. c'est la ploubelle et c'est une copine. Pas une copine que quand on peut, on pine, comme dit Fred, nonon ! Une vraie copine, une qu'on convoite jamais, parce qu'on l'affectionne du cerveau ou des yeux et pas des tentacules ! (quand j'avance, toi tu recuuuuleuh, comment veut tu, comment veux tu, que je tentacuuuuuleuh)
Et donc, subséquemment, elle me fait des cocktails rien que pour moA, pour un prix que je vous le dirais pas, sinon, son patron la vire...

Ce bar est bien aussi parce qu'il y a généralement une faune bigarrée. Ca change du connard cravate et du parigot classique à chaussures à bout pointus (vous ai je dit à quel point je trouve ca de plus en plus moche ? probablement parce que ce sont presque systématiquement des tetes de noeuds à baffer à se rompre les cervicales qui en portent...je sais pas ?)

Et puis, merde, tout le monde sait que je n'aime rien de plus qu'une nana qui vire au noir (que ce soit tendance pounk, tendance clash, ou goth ou métal... je ne compte pas les émos, faut pas pousser, j'ai pas 15 ans non plus)

Un samedi, donc, pas bcp de soirées prévues.... il est 2 heures, le bar est PLEIN COMME UN OEUF dont la poule se serait faite sauter par tous le poulailler et par le renard venu y faire son repas de surcroit !

Je déambule d'une table de connaissances à une rencontre fortuite avec qq'un pas vu depuis des années (oohhhh mais qu'est ce que tu devieeeens ?! ooohhh mais ca fait longteeeemps" vous voyez le genre.) quand à un moment donné, *kkrrrrrrkrriishh*

fracture de la rétine. total super phenix du système nerveux. ca sonne l'angelus dans le caleçon s'il eut été en bronze. le champi atomique dans le cerveau et l'impudicus dans le fond du foin des cuisses (un peu de culture mycologue, que diable !).

Là, si vous vous attendez à ce que je vous décrive une super gonzesse d'1m80, blonde, genre claudia schiffer croisée avec monica belluci, habillée en mini jupe et talon haut, genre je sors de la dernière pub de chez rabanne, ben c'est que vous vous êtes trompés de blog ! changez de crémerie, le canal pétasse&foot c'est plus loin !

Naaan, comment décrire ? toute pitiiiiite, brune à se laver les cheveux avec mir color spécial noir, cheveux long, des yeux bleux.... rohlalalaaaaaa... le genre ciel bleu profond: quand elle te regarde, tu bronzes. Le genre Terence Hill mais version petite elfe féminin (pour le regard, hein, pas le reste... le reste j'y viens). Je la vois avec une boisson mentholée bizarroïde... Je suis déjà un tantinet attiré comme une météorite vers un trou noir (eeuhh ouais, eh non, l'analogie n'est pas forcément flatteuse, là....bon, désolé, il est tard)
A ce moment là, sourire. Elle se met à sourire. J'ai l'impression d'entendre une reprise de Propaganda (P Machinery, wikipédia c'est pas fait pour les chiens, les soirées new wave day au batofar non plus) par Trent Reznor (au moins) et Anne Clark réunis.
Visuellement, j'ai juste la deuxième rétine qui s'est fracturée... Il a fallu que j'aille reprendre des forces (éloooo, un flambyyyy, viiiite !).

Avec sa petite jupe noire, tout simple, petits bas noirs, chaussures noires type ballerine... habituellement je trouve çà cucu, mais là, c'est juste harmonieux et mignon. Vous avez déjà vu un ravi dans une crèche ? bah j'étais pas loin.

Le genre de petite nana un peu timide mais pas cruche pour autant, un peu dark mais pas à fond non plus (le genre darker-than-thou m'a passablement lassé depuis que j'ai plus 20 ans, voyez vouuuus), que je pourrais regarder dormir avec le même plaisir que j'ai à regarder les oeuvres de Pratt, Delacroix ou Ledroit (et les puristes qui hurleront que je mélange les serviettes et les couteaux n'ont qu'à aller se moucher dans un opinel), avec ce sentiment indéfinissable de désir mêlant une multitude de touches de sentiments, allant de l'envie de la tenir entre mes bras (d'une façon tendre), à celui de l'entendre gémir de plaisir entre mes jambes (d'une façon que je vais pas vous raconter, non mais ho, bandes de pervers !).

J'ai passé une heure à la bouffer des yeux au comptoir. on aurait dit un gobi avec une cataracte.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
j'ai même pas osé l'aborder !!!!!! je suis une merde.