vendredi 16 octobre 2009

Allo maman bobo, j'ai le zizi qui d'vient tout grooooos

Bon, bon, là, y'a pas: je suis obligé d'aller taper sur mes camarades de biture, mes compagnons de discours graveleux, mes condisciples d'adoration de la femme.

Sur un forum tutafé honorable, dédié essentiellement aux tribulations et fanatismes envers les bruits divers (et souvent avariés) que certains givrés de la neurone à son empilent dans des ordres souvent maladroits, parfois intéressants et trop souvent n'importe comment (comprenez musiques electro et industrielles), l'un lance un topic qui se veut subversif.

Il faut commencer par le commencement disait Lapalisse. Voyons ce que nous donne le meilleur dico au monde (sans ironie, je pense vraiment cette phrase), Wikipédia:


Subversion vient du latin subvertere : renverser. La subversion désigne un processus par lequel les valeurs et principes d'un système en place, sont contredits ou renversés.

Chacun peut lui conférer un sens positif ou négatif, en fonction de sa propre position par rapport aux valeurs du système en place ou à celles dont se réclament les acteurs de la subversion.
La subversion peut être appliquée dans de nombreux domaines, en fait, partout où l'on se réclame de valeurs et de normes : politique, social, culturel, artistique, religieux, moral, sexuel, etc.
Elle constitue souvent un outil utilisé pour déstabiliser ou renverser un système, par exemple, dans le cadre d'une révolution ou bien d'une guerre, afin de fragiliser l'ennemi de l'intérieur. Elle peut faire partie d'une stratégie bien déterminée. Par exemple, elle a beaucoup été utilisée pendant la Guerre froide entre les États-unis (et ses alliés) et l'URSS (et ses alliés).
Elle peut aussi - plus simplement - servir à faire évoluer les valeurs du système en les remettant en cause.
Enfin, elle peut être sublimée à travers le symbole et la représentation artistique.
De par sa nature, la subversion est souvent l'objet de censure et de répression.

Ceci étant dit, nous pouvons revenir à nos moutons, même si ceux qui postent sur ce forum ont rarement l'haleine fraiche (jeu de mot débile, mais vous devriez être habitués maintenant) vu les quantités de liquide généralement houblonné ou anisé (mais toujours alcoolisé) qu'ils ingurgitent, trop souvent dans leur coin et pas assez souvent en me tapant amicalement le dos, bande de boit-sans-soif qui me laissent ruminer ma geekitude tout seul !

Donc, le débat partait, si je me souviens bien (mais les tapes amicales me secouent le cortex et y'a trop de jolies filles en ce bas monde, résultat: j'ai des absences.... ) sur le Nobel d'Obama.

Quoi ? Bah oui, un noir président ET nobellisé, l'afrique avait le sien, les USA ont voulu le leur. Evidemment, en Europe, on va avoir du mal... avant qu'un black soit président en France ou en Allemagne, je serais devenu maitre du monde... et deux fois d'affilée !
Quand à la russie ou l'asie, hahahahahahaha !!!!

Et donc, vazy qu'on lui a filé le nobel trop vite, vazy que ca cause de comptoir. Alors évidemment, ca vole un peu plus haut de l'indignation que celle du blanc cass du bisteor du coin. Néanmoins, ca emporte pièce un tantinet, ça oublie l'histoire, la géopolitique, et également qu'il vaut mieux se taire et passer pour un con, plutôt que de faire comme moi (l'ouvrir et confirmer le doute)


Rapidement, nous arrivons sur le poncif direct from Stalingrad 60's : c'est un américain, il mène deux guerres, il tue des pitinenfants, il viole les vieilles dames afghanes et vole le sac des petites filles irakiennes. Ou l'inverse.

Evidemment, je me vautre comme une merde en oubliant à nouveau l'adage que le sage ferait mieux de fermer sa gueule quand on cause politique, mais que voulez vous ? C'est la déformation professionnelle de ces quatres dernières années à essayer d'inculquer un peu de méthode et de culture à des homoncules estudiantins aussi mal dégrossis que moi à leur âge (mais fort heureusement pour certains d'entre eux, bien moins cons)

Oui, quand j'étais jeune, j'étais très con. Je suis resté très jeune... héhéhéhéééééhéhéééé (<= rire niais)


Sur ce, l'un des initiateurs du topic le plus subversif du monde (après, libé et le monde, c'est dire qu'il y a de la marge), nous sort que la guerre, ben c'est pas subversif, et que S. G (une nana qui vend son image à poil, parfois animée, souvent interdites au moins de 18ans) ben c'est subversif.

Rien de plus facile, évidemment, de rappeler qu'une nana qui vends ses charmes, n'a rien mais alors vraiment rien de subversif. On fait difficilement plus établi comme système.
Dans le même registre, John Water (ou Divine) était subversif, çà, oui. Mais miss poupouffe avec son look de babybat américaine prémachée, on nage dans le conventionnel à mort. Bon ok, y'a pire. Déjà, on avait évité une pétasse bimbo à cul plat (beurk) et à seins en plastique (où puis je aller vomir ?), aussi maquillée qu'une loi de simplification juridique de l'UMP et plus bronzée artificiellement qu'une suédoise dans un film X des années 90.

Et là, dessus, la bande de males en rût, le QI en berne, le vit intérieurement dressé, se pourléchant les babines virtuelles, sous prétexte qu'un autre a laché la mite, nous déballent leur connaissance de la biographie de la (pou)belle. Date, forme des ratounes, age de première photo, et tout le tuttim.

Comment passer de la subvention à la décadence, sans passer par la case révolution (même de chambre), terrrrible !

et quand je le leur fait remarquer, en précisant que les femelles du forum vont un peu se foutre de leurs gueules de males rasées (ou pas), que franchement, ca va leur être difficile de ne pas nous coller le post it du macho qui s'assume pas vraiment sur le front, vous savez quoi qu'y me disent ?

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"Ouais, c'est lui qu'a commencé"


Le sexe faible a rejoint son accord. Il ne se décline plus au féminin que dans les bouquins d'histoire.

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