plus je connais les hommes, plus j'aime mon chat. plus je connais les chattes, plus je comprends les cocus

là, ayé. il y est. après avoir envoyer paitre CDiscount et autres RueDuCommerce dans leurs bouquins de loi, bande de gagne petits, je me décide à vomir politique. La moitié de la France se demande comment elle en est arrivée là, s'étonnant de la facilité avec laquelle le rejeton d'une famille politique émigrée de Hongrie pour collaboration avec les "délicieux hommes blonds qui nous enculèrent gaiment il y a soixante ans". (c'est pas de moi, nonon, c'est d'un écrivain reconnu, sisisiiii)

Comme le trublion poitevin, je ne vomis pas sur ceux qui ont fait (il faut bien savoir qui pendre au gibet de l'histoire) mais sur ceux qui ont laissés faire. Si les gens de gauche cherchent un coupable à la déculotté en quatres épisodes qu'ils sont en train de vivre, qu'ils regardent dans le miroir ! Si les écolos se demandent comment les réprésentants du courant qui fait le plus consensus en France depuis au moins un demi siècle se sont fait sortir au premier round avec un score qui approche sensiblement la valeur de la roupie exprimée en euros, qu'ils ne cherchent pas dans les roses, ils se sont msi eux mêmes dans les choux ! Je ne parle pas des quelques rescapés cocos qui ont oubliés que leurs militants de base, à force de voir les régimes communistes être plus indigestes que ceux de slim fast (avec d'ailleurs, le même résultat sur les calories que sur les droits de l'homme), préfèrent encore être représenté par un facteur bien lisse que par tatie danièle version prof de géo bientôt à la retraite, en plus chiant.

Pour autant, il serait utile de se poser la question: comment la moitié de la France a t'elle pu élire celui qui a dit tout et son contraire durant sa campagne, mais ce serait oublier que les autres l'ont tous fait avant lui. Malgré tout, ce que je trouve alarmant, c'est la proportion de gens "du peuple" (on dit ca lorsque vous gagnez moins de 2000 euros par mois: vous etes du peuple au dessus de 5000 euros, vous etes un ami et entre les deux, on ne parle pas de vous puisque c'est sur votre gueule que tombe les réformes pour avoir les voix des uns et les largesses des autres) qui ont voté pour lui. Il semble assez simple, je trouve, de déterminer chez NS les moments où il parle de ce qu'il croit et quand ce n'est pas le cas... Les discours "sociaux" n'ont convaincu personne, par exemple, même dans ses électeurs et pourtant... Ca passe. Pourquoi ?

Ah, c'est à la fois simple et compliqué. Il s'agit d'image. C'est là tout le problème de l'image qu'on se fait de quelqu'un d'autre. On l'arrange toujours dans le sens qui nous convient... Les français ont élu leur président comme ils ont voté à la starac' ou à l'eurovision. Qui a gagné l'eurovision ? Une serbe. Pourquoi a t'elle gagné ? Parce qu'elle chante une chanson qui s'intitule "Prière". Des jeux et du culte pour le peuple, que la plèbe croit, joue, s'amuse... Rappellez vous une chose: la politique, ils en vivent et nous, nous le vivons.


P.S: vous ai je dit que comme tout lâche procto-socialo-anar-gauchiste-pouet-pouet je ne suis plus désirable en France ? Je cumule: prof (enfin, wannabe), artiste (wannabe aussi, qu'est ce tu crois, faut bien parasiter !), militant de greenpeace, farouchement laïque, désobéïssant civique, réformé pour le plaisir de l'avoir été, et tout un tas d'autres gentilesses... alors je me casse. Ouais, je vous laisse dans le merdier dans lequel vous vous etes mis, activement pour les uns, passivement pour les autres. Je vais observer de loin. Sisisi, le poète est au dessus de la mêlée... et quand on voit ceux qu'on nous présente comme les poètes d'aujourd'hui, je me dis que j'ai largement de quoi pouvoir prétendre en être moi aussi. j't'encule, j't'emmerde et j't'encule comme dit MC J.G, c'est d'la poésie, j'te jure.