mardi 22 janvier 2008
parenthèse...
une fois n'est pas coutume, je ne vais pas activer ma verve vengeresse contre quelque abruti assoiffé de pouvoir, contre quelque puissant qui pantomime chaplin dans le dictateur... Oui, oui, tous, là, Georges, Nicolas, Vladimir et Hu (Jin Tao) ne sont que des sous résidus de bocal accrochés à ce rêve de laisser leurs noms dans l'histoire, d'être des façonneurs de monde ou de société. Quelle prétention, quelle fatuité et quelle vanité, futilité. Les histoires de pouvoirs finissent mal... surtout pour les peuples ! "La guerre est faite par des gens qui ne se connaissent pas et qui s'entretuent, pour des gens qui se connaissent bien et qui ne s'entretuent pas".
et les histoires d'amour ? ... oulah, je lis, par avance, dans le regard des rares qui lisent ma virgule, un étonnement avec un grand Q. C'est pas le genre de la maison, hein ? Allons... Allons...
Je suis posé sur mon canapé, après m'être enfilé un bon gratin de raviolis aux cêpes, préparé comme me l'a appris la sainte femme qui a fait son chemin de croix et gagné son auréole en me concevant (au sens biblique et de la personnalité)... Je zappe et tombe sur ce film absolument magnifique qu'est Casablanca.
Comment a t'on pu trouver un tel romantique noir tel qu'est Bogart dans ce film...? Il est aussi proche de la réalité, c'est inimaginable... ou bien, est ce simplement de ma réalité ? Ah ahah... Mais quel homme sur terre pourrait trouver Ingrid Bergman, incarnation vivante du mot beauté, déèsse du regard qui transformerait pluton en guimauve à la crème (qu'on parle de la planète ou du dieu, "c'est du pareil au mAèmeuh, pour te dire que je t'Aèmeuh"), quel homme, dieu me turlutte (et pas seulement finale), pourrais résister un instant à ce regard qui dessine les émotions comme seules savent le faire les yeux d'une femme qui regarde un homme qu'elle désire sans jamais pouvoir l'atteindre ?
Evidemment, quelle femme ... non, non, que dis je ? Quelle Femme (avec un F majuscule, comme "Fais moi l'amour", "Fais moi un calin", "Fais moi maaaaal, jhonny, jhonny") pourrait résister à cette définition vivante (quoi, les étoiles sont éternelles ?!) du beau ténébreux qu'est Bogart ?!
Faut il un Victor Lazlo pour détourner le regard ? Je cite le personnage et non pas l'acteur, car là, ce n'est pas l'acteur mais le personnage qui est le phare... D'ailleurs, si le personnage est masculin, il eut parfaitement pû être féminin.
Je sais que des tas de mes congénères masculins ne seront pas ébréchés, même un instant, par Ingrid Bergman. La surenchère médiatique sur les pétasses bimbos emperlouzées, vulgaires sous prétexte de charme, siliconées sous prétexte que les petits seins sont moches (*soupir*), rappeuses parce que ca fait racaille (à 10k€ la journée, connaAAass') ou r'n'b pour celles qui n'osent pas, les ont détournés de ce qui fait la femme: la fragilité qui triomphe de la force, la beauté qui transcende l'âge, l'âme... Ingrid Bergman, dans ce film, est un OVNI, une créature atypique, en permanence jeune (un film ne veillit pas, hé, rigolo), au physique qui n'existe plus, à l'esprit qui n'existe pas, à la volonté qui n'existe que si peu... Oui oui, son côté femme/enfant est, bien sûr, un point du côté de son "anormalité" et qui me connait, dieu m'interpelle (et pas seulement si on m'en roule une) sait combien je suis sensible aux visages intemporels qui mixent la maturité de la femme, l'émerveillement de l'enfant dans le mélange subtil de la féminité assumée. (sous lolita ratée s'abtenir, n'est pas melody nelson qui veut ! il faut savoir respirer sous la neige carbonique de l'extincteur d'in.... cendiie tilouli loulouloulilouliii)
Ceci dit, je crois qu'il s'agit là d'un point: j'aime celles et ceux qui savent... nonon, qui ONT, d'origine ou par éducation, plusieurs parties, plusieurs mondes, plusieurs couches, plusieurs esprits dans leur âme, leur corps, leurs CHOIX. La dualité (quand ce n'est pas plus... combien de mes amis sont tellement schizophrènes qu'il faudrait au moins les pages jaunes pour lister le nombre de tendances qu'ils affichent à l'année..) est un gage de conflit intérieur mais un gage de questionnement, de réflexions, de pensées...
Il n'y a rien de pire lorsqu'on se déssèche, lorsque l'on perd cette part de nous qui nous vient de l'enfance, lorsque l'on redevient un être à une seule dimension, incapable d'aller nulle part en dehors de la droite tracé d'avance. Casablanca, ce film, cette oeuvre d'art, cette oeuvre, qui bien plus que son message politique d'alors dont je me fous comme de ma première sucette (à l'anis, bien sûr, annie), m'a fait comprendre combien cette composante, ces composantes étaient importantes pour moi.
Elle fait de nous des "originaux", des "torturés", des "foux", des "artistes" au sens négatif des bourgeois de la culture (ca s'appelle le show bizness et comme dit didier qui marche au super, ca n'a rien avoir). Elle est vivace aux yeux des gens à simples dimensions, jaloux de n'avoir pas été ou de ne plus être. Incapables de le redevenir, ils deviennent des castrateurs, des flics de l'esprit, voir des flics tout courts, voire des militaires (voir ce que disait Einstein sur le sujet... héhéhéhé... je l'ai déjà cité dans un autre prout sur la virgule). Ils hurlent à l'inutilité de nos vies, à l'inanité de nos actes, à la futilité de nos paroles sans se rendre compte que nous vivons et qu'ils n'existent pas. Que me chaut leurs bourses qui oscillent, leurs discours pompeux, leurs grands gestes virevoltants qui s'éteignent sans laisser d'autres traces que de l'orgeuil en flacon, quand je nois mes yeux dans ceux d'une Ingrid Bergman, d'une Bjork, de cette malgache vanillée qui nous ferait mettre un "e" à Vendredi, de cette belle kabyle aux yeux bleux, tellement bleux que quand elle me regarde, je bronze, ou ceux de cette russe gelée qui me fait frissonner d'un simple vent de ces cils, de cette belge trotteuse qui me donne la frite (du genre qui vient en menu XL, croyez moi, hohohoooo), de cette petite suisse que je mettrais bien de la crème de marron avec, bien que ca ne soit pas utile, si sucrée et délicieuse qu'elle est.
Je plains les homosexuels de ne pas pouvoir les goûter: il y a moins d'hommes que de femmes sur la planète... et ils me plaidront car je mettrais forcément plus longtemps pour trouver celle qui me fera passer le goût de toutes.
Elle pourrait bien ressembler au personnage de Maliki... (je vous laisse chercher le blog B.D... j'adore, chuis amoureux.) ou bien à d'autres dont je ne vous dirais rien (vu que elles, je les connais alors que Maliki je fais que mater son blog B.D (: ).
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Et si une de ces connasses féministes vient me péter le poireau par rapport à mes pompeuses pérorations qui pourraient être prises pour des petites pointes pro-macho, qu'elle aille se faire sauter par quinze rubgymens en virée, à coup de tronconneuses batteuses et sans vaseline (ca fait rouiller la chaine). Avec un peu de chance, M6 ou poubelle-f1 passeront par là et ça nous fera un bon reportage sur les sports extrêmes. Scrontch Scrontch.
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